Les Calepieds sont de retour !
le 1er août 2008
Après une absence (relativement) longue, voici les nouvelles fraîches...
Le dernier article racontait le pays des "Cagouillards", mes racines familiales. A l'heure actuelle nous sommes à Cahors, dans le département du Lot, après avoir écumé les relais familiaux disséminés du Limousin jusqu'aux portes du Périgord.
Mais ne brûlons pas les étapes... Vous devez l'avoir compris, le voyage à vélo est un plaisir qui se savoure avec lenteur... Et les changements de notre environnement se font progressivement.
Aux alentours de Limoges, le paysage rappelle la Bretagne : petites prairies verdoyantes, petits hameaux dispersés ça et là. Mais le relief nous annonce que nous approchons du Massif Central. Nos mollets sont bientôt mis à rude épreuve. Heureusement nous sommes largement récompensés par les panoramas qui s'offrent à nous. Les villages ne sont pas en reste : St Hilaire, Solignac, St Yrieix... Un petit crochet par la Corrèze nous donne l'occasion de découvrir le charmant village de Ségur le Château, ses forêts de châtaigniers, ses vaches limousines et ses fameux cochons, les "Culs-Noirs", que nous n'avons pas réussi à photographier, en raison de l'approche peu délicate de notre spécialiste nature (je vous laisse deviner...).
La Dordogne est un poème à elle seule, je me réserve quelques lignes pour en dire plus...
L'ardoise concurrence la tuile. Les chaleurs s'intensifient, le relief également. Ca sent le sud, les paroles claquent dans l'air, les grillons chantent, les petits papys nous regardent passer, assis à l'ombre devant leurs maisons. Le soleil est désormais omniprésent et les températures dépassent régulièrement les 30° C. Nous sommes dans le Lot.
Si le voyage à vélo est une ouverture des sens, le Périgord Noir en est l'exemple le plus marquant. La Dordogne, c'est des paysages étourdissant, de petites collines verdoyantes peuplées de châtaigniers qui abritent les splendeurs du patrimoine : châteaux, maisons fortifiées et autre demeures de charmes. C'est la blondeur de sa pierre qui charme le regard dans de petits villages de caractère. C'est le soleil qui caresse la peau. C'est les noyers et figuiers qui parfument les bords de route et sa cuisine périgourdine, qui remplit l'air de saveurs appétissantes. La Dordogne, c'est les grillons qui chantent l'été et la douceur de vivre, c'est l'accent du sud qui claque aux oreilles. C'est aussi le goût de la sueur et de la fatigue.
Vous l'aurez compris, le Périgord n'est pas une région qui se raconte, c'est un région qui se ressent.
Le Tour de France, officiel, a terminé ses sprints et son tapage. Pendant que les champions se disputaient quelques millièmes de seconde, nous poursuivions notre route, pas trop vite le matin, doucement l'après-midi... J'aimais bien passer dans les petits villages et entendre à travers les fenêtres ouvertes les exclamations des commentateurs sportifs. C'est le genre de détail qui m'amuse, sur mon vélo.
Depuis notre arrivée dans le Lot, nous cherchons un travail saisonnier. Cueillettes de prunes, castrage de maïs, peu importe. Enfin, Nico cherche, et plus exactement, cherchait. Car la saison est une véritable catastrophe cette année. Certains récoltants vont même se déclarer sinistrés et laisser les fruits sur l'arbre pour toucher les assurances.
Après quelques jours de repos et de révisions pour les examens de septembre, nous reprenons la route. Cap sur le beaujolais. Nous devons y être pour le 1er septembre. D'ici là, le programme est aléchant : Corrèze, Creuse, plateau de Millevaches...
Après une absence (relativement) longue, voici les nouvelles fraîches...
Le dernier article racontait le pays des "Cagouillards", mes racines familiales. A l'heure actuelle nous sommes à Cahors, dans le département du Lot, après avoir écumé les relais familiaux disséminés du Limousin jusqu'aux portes du Périgord.
Mais ne brûlons pas les étapes... Vous devez l'avoir compris, le voyage à vélo est un plaisir qui se savoure avec lenteur... Et les changements de notre environnement se font progressivement.
Aux alentours de Limoges, le paysage rappelle la Bretagne : petites prairies verdoyantes, petits hameaux dispersés ça et là. Mais le relief nous annonce que nous approchons du Massif Central. Nos mollets sont bientôt mis à rude épreuve. Heureusement nous sommes largement récompensés par les panoramas qui s'offrent à nous. Les villages ne sont pas en reste : St Hilaire, Solignac, St Yrieix... Un petit crochet par la Corrèze nous donne l'occasion de découvrir le charmant village de Ségur le Château, ses forêts de châtaigniers, ses vaches limousines et ses fameux cochons, les "Culs-Noirs", que nous n'avons pas réussi à photographier, en raison de l'approche peu délicate de notre spécialiste nature (je vous laisse deviner...).
La Dordogne est un poème à elle seule, je me réserve quelques lignes pour en dire plus...
L'ardoise concurrence la tuile. Les chaleurs s'intensifient, le relief également. Ca sent le sud, les paroles claquent dans l'air, les grillons chantent, les petits papys nous regardent passer, assis à l'ombre devant leurs maisons. Le soleil est désormais omniprésent et les températures dépassent régulièrement les 30° C. Nous sommes dans le Lot.
Si le voyage à vélo est une ouverture des sens, le Périgord Noir en est l'exemple le plus marquant. La Dordogne, c'est des paysages étourdissant, de petites collines verdoyantes peuplées de châtaigniers qui abritent les splendeurs du patrimoine : châteaux, maisons fortifiées et autre demeures de charmes. C'est la blondeur de sa pierre qui charme le regard dans de petits villages de caractère. C'est le soleil qui caresse la peau. C'est les noyers et figuiers qui parfument les bords de route et sa cuisine périgourdine, qui remplit l'air de saveurs appétissantes. La Dordogne, c'est les grillons qui chantent l'été et la douceur de vivre, c'est l'accent du sud qui claque aux oreilles. C'est aussi le goût de la sueur et de la fatigue.
Vous l'aurez compris, le Périgord n'est pas une région qui se raconte, c'est un région qui se ressent.
Le Tour de France, officiel, a terminé ses sprints et son tapage. Pendant que les champions se disputaient quelques millièmes de seconde, nous poursuivions notre route, pas trop vite le matin, doucement l'après-midi... J'aimais bien passer dans les petits villages et entendre à travers les fenêtres ouvertes les exclamations des commentateurs sportifs. C'est le genre de détail qui m'amuse, sur mon vélo.
Depuis notre arrivée dans le Lot, nous cherchons un travail saisonnier. Cueillettes de prunes, castrage de maïs, peu importe. Enfin, Nico cherche, et plus exactement, cherchait. Car la saison est une véritable catastrophe cette année. Certains récoltants vont même se déclarer sinistrés et laisser les fruits sur l'arbre pour toucher les assurances.
Après quelques jours de repos et de révisions pour les examens de septembre, nous reprenons la route. Cap sur le beaujolais. Nous devons y être pour le 1er septembre. D'ici là, le programme est aléchant : Corrèze, Creuse, plateau de Millevaches...